QU'EST-CE QUE L'ARRIVÉE DU DÔME A CHANGÉ DANS TA VIE ? +
Tellement de choses. Parfois, j'ai la sensation que je suis réellement maudit par je ne sais quel maléfice. Une sorte de dette que doit avoir ma famille envers je ne sais qui... Tout ce que je sais c'est que je devais faire un voyage dans le pays du rêve rien que pour me dégourdir l'esprit. Disparaître aux yeux de tous pour me refaire une vie. Me créer certainement de nouvelles relations et reprendre mon métier. Cela n'aurait jamais dû se passer comme cela. C'est bien trop... Irréel ! Qui est derrière toute cette mascarade ? Comment de pauvres innocents peuvent être condamnés dans cette prison à ciel ouvert ? cette cage à oiseaux ? cette serre aux papillons ? Pourquoi nous et pourquoi pas une autre ville ? Une chose est sûr, cet endroit est réputée pour être une ancienne base militaire. C'est probablement un coup foireux du gouvernement.

QUELS SONT POUR TOI LES POINTS POSITIFS DE CE DÔME ? ET LES POINTS NÉGATIFS ? +
Des points positifs ? Vous y voyez des points positifs vous ? Non, moi je n'y vois que de la désolation. Certes cela pourrait être pire mais plus le temps passe et plus on va manquer de ressources. Les plus impatients pèteront des câbles à être enfermé éternellement dans cette ville sans que l'on ait demandé notre autorisation... Et je les comprends... Non mais le pire dans tout ça, le piiiiiire... C'est que la pluie ne peut même pas traverser le dôme !! Je ne sais pas si vous vous en rendez compte. Et plus le temps passe, plus j'ai l'impression que la température se réchauffe. Mais vous savez, depuis que je suis tout petit, j'ai toujours été habitué à une température assez basse. Je ne résiste pas bien longtemps au soleil, je crame littéralement. M'enfin, cela n'est qu'une infime partie de mes problèmes. On a beau se dire que l'on finira par s'en sortir et essayer de se rassurer mais j'avoue être assez défaitiste actuellement quant à la tournure que prendra la suite des évènements.

COMMENT IMAGINES-TU TON AVENIR DANS CETTE VILLE ? +
Je préfère pas vraiment y penser. Non c'est vrai. Qu'est-ce que je ferais ensuite...? Au mieux je dormirais toujours dans le Motel et je continuerais à faire des petits boulots ici et là pour gagner de l'argent et me serrer les coudes avec le reste des citoyens. Mais rien ne nous prédit qu'on sera tous toujours aussi solidaire par la suite. Nan, je pense que l'on sera comme des animaux à se battre pour un maigre bout de viande et que les plus faibles partiront en premier... Je ne donne pas cher de ma peau. Surtout que je n'avais pas d'arme pour me protéger lorsque je suis arrivé... D'ailleurs, je n'en ai jamais touché de ma vie. Je ne saurais donc pas l'utiliser si la situation exigerait que je me défende. Bref, vous avez compris. Je suis fichu.

15 CHOSES À SAVOIR SUR MOI +
001. je n'aime pas que l'on touche à mes cheveux. 002. mon passé est bourré de secrets. 003. j'ai peur du feu, des aiguilles et du vide. 004. je suis accro à la boisson chaude. 005. j'aime les accessoires en tout genre. 006. je préfère la parole que les coups, mais lorsque je frappe, je ne me retiens pas. 007. j'ai une démarche élégante, dansante. 008. j'ai un accent britannique reconnaissable, à la fois chantant et haut perché. 009. ma réputation d'enfant est dû à la fois à cause de mon caractère mais aussi à cause de mon sourire semblable à un gosse s'apprêtant malicieusement à faire une bêtise. 010. je suis plus chat que chien. 011. je n'aime pas beaucoup faire du sport et pourtant je suis rapide et tenace à la course. 012. il paraît que dans ma famille, on a pu compter quelques personnalités issus de la noblesse anglaise. 013. si j'étais plutôt inaccessible sur le portable, n'appréciant pas passer mon temps à l'utiliser, je me rends compte aujourd'hui à quel point la technologie peut être importante et nous faciliter la vie. 014. je préfère manger de la viande que des légumes. 015. je préfère le froid au chaud.

PRÉNOM/PSEUDO + margaux/la p'tite mouette. ÂGE + dix-neuf ans (prochainement vingt ans). FRÉQUENCE DE CONNEXION cinq sur sept. OÙ AVEZ-VOUS CONNU LE FORUM + top-site obsession. SCENARIO OU PERSONNAGE INVENTÉ + personnage inventé. DERNIER PETIT MOT + nyoup ! :3

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<pris>matt smith</pris> + desirae k. wingbeat

« - Pitié, non... Je ne le voulais pas. » Bien sûr que si, je le voulais. Lui aussi le savait d'ailleurs. Il suffisait de voir sa mine agacée pour comprendre qu'il avait saisi. Et ce n'était pas la première fois que je tentais de le fuir. Ça fait des lustres et des lustres que je tente de lui échapper par tout les moyens possibles. Mais il fini par me retrouver et me le faire payer. Il cherchera probablement à me briser les jambes pour que je tienne définitivement en place. Dans tout les cas, j'aurais le droit à ma semaine d'injection de drogues histoire de ne pas avoir à me repêcher tout les jours jusqu'à ce que je finisse par retenir la leçon... Même si ce n'était pas vraiment la peine. Quand notre tentative d'évasion échoue, on regrette rapidement notre geste. On sait que l'on risque d'avoir de très gros gros problèmes. Ça paluche vient donc s'écraser sur mon pauvre visage, d'une violence si forte que j'en tombe sur le côté. Rapidement, je me ressaisi, mais je n'ose me relever, restant sur le sol et tentant de cacher mon visage de mes bras graciles et me recroquevillant, faisant du mieux pour me protéger. Des poulettes viennent s'agglutiner autour de nous, pour la plupart gênées par ce terrible spectacles en baissant la tête et d'autres lançant des regards d'excuses silencieuses. Certaines sont de mèches avec ce qui vient de se passer mais jamais je n'irais les balancer à notre jules. Peu après tout risqueraient leur vie pour celle d'un autre, je leur dois donc bien ça. J'assume complètement ma rébellion, quitte à en subir d'autres terribles punitions. Un autre coup ne tarde d'ailleurs pas à arriver alors que ses pieds viennent m'écraser comme un vulgaire insecte. J'ai beau hurler, j'ai beau gémir, j'ai beau pleurer, rien n'y fait. Je pensais que ça allait être la fin lorsque enfin il sorti une arme pour finalement la pointer dans ma direction. C'est tout proche de ma tête que le projectile passa sans pour autant venir l'exploser... Mais le message est bien clair : la prochaine fois, c'est dans mon petit crâne de moineau qu'elle viendra se loger. Si je me révolte une seconde fois, je suis un homme mort.

Mais c'est plus fort que moi. Je retenterais de fuir. Parce que la liberté, c'est ce qu'il y a de meilleur dans une vie. C'est d'ailleurs ce qui nous active au maximum. Que l'on se battra au mieux pour l'obtenir. Qu'importe ce que l'on pouvait recevoir en retour. Des coups, j'en ai reçu beaucoup. Des humiliations, encore plus. Ici, il n'y avait plus rien à perdre sauf la vie. Mais si c'est pour exister genoux, est-ce que cela méritait d'être vécu ? Certainement pas. Alors comme vous devez bien vous en douter, je me suis évadé une énième fois et cette fois-ci... C'était la bonne.


Vous vous demandez comment j'ai bien pu en arriver là, hein ? Je pense que j'aurais dû saisir le sens de l'histoire du petit chaperon rouge lorsque j'étais petit et apprendre qu'il faut faire attention aux personnes que l'on rencontre dans la rue et qui vous propose des choses phénoménales. Pour ma part, j'avais un rêve. Un très grand rêve. Aller à Broadway et participer à l'une de ces fabuleuses comédies musicales mais j'avouais que je ne savais pas vraiment comment m'y prendre alors que je n'avais, à cet époque, que dix-huit ans. Certes j'étais talentueux, je savais très bien danser et chanter, oui, mais j'étais aussi jeune et un peu con, il fallait bien le dire... Paumé de la vie, je venais de faire mes bagages pour partir loin de mes parents et faire ma vie de mon côté. Ils ne l'avaient pas trop mal pris mais ils pensaient sérieusement que j'allais les quitter beaucoup plus tard... J'étais bien trop jeune selon eux, et ils n'avaient pas tord ! Aussi j'allais de scènes en scènes espérant un jour me faire connaître, mais au lieu de cela, je commençais à manquer sérieusement de l'argent pour exister convenablement. Puis cet étrange individu est venu, m'a promis monts et merveilles, j'ai embarqué avec lui et j'ai fini dans sa maison de charme. Fin de l'histoire. J'en suis ressortis neuf ans plus tard dans un état des plus pitoyables. Aussi sale qu'un chaton des rues, accro à la drogue, en manque critique de nourriture et cassé de partout. Heureusement, on m'a tout de suite pris en charge et à ce que j'en sais, l'homme s'est probablement fait arrêter. Je n'ai jamais voulu témoigner contre lui, craignant de le revoir malgré les encouragements de la police, heureusement qu'il y avait les filles, plus courageuses que moi pour l'affronter du regard et parler de leurs horribles expériences dans son antre. Il nous a tous fallu plus ou moins nous reconstruire. Je suis passé par de nombreux psychologues pour guérir d'une peur naissante envers les gens en général et avant eux, j'ai rencontré des médecins qui m'ont aidé à me nourrir et qui ont soigné du mieux qu'ils pouvaient les blessures parsemant mon corps. Bien évidemment, il restera toujours des citatrices sur mon frêle être, que je le veuille ou non, fantôme d'un passé douloureux. À la grande stupéfaction des miens, j'ai fini par décider d'oublier les malheureux évènements au bout de deux ans alors que je fis la connaissance de nouvelles personnes qui me permirent de m'épanouir dans la vie. Et c'est même eux qui m'offrirent un voyage à travers l'Amérique pour mon anniversaire mais un peu avant celui-ci, faisant un trait symbolique sur ce qui fut jadis. Me reconstruire en profitant simplement de tout sans penser à rien. Normalement, cela aurait dû être une superbe expédition. Je dis bien "normalement".


Cela s'est passé il y a une semaine de cela. J'étais simplement de passage à Fort Bliss avant de repartir à l'aventure. L'endroit est sympathique et plutôt touristique mais il ne m'intéressait pas plus que cela. Malheureusement, un énorme dôme est apparu au-dessus de notre tête, nous gardant prisonnier à l'intérieur. Quiconque essayant de le traverser se faisait électrocuter. À ce moment là, on a tous compris que l'on resterait enfermé pendant un bon moment même si l'on ignore encore combien de temps et pourquoi. Ma première réaction fut de rugir aussi puissamment qu'un lion. Hurlement de désespoir déchirant que je ne pouvais laisser ainsi se taire dans mes entrailles. Une nouvelle fois encore, je me faisais enfermer contre mon gré... Mais là, la fuite est impossible et je ne connais personne qui puisse connaître une solution pour nous sortir de ce pétrin... Ce qui peut, certes, avoir son avantage, car cela veut aussi dire que je peux refaire aisément ma vie ici sans qu'aucun individu ne vienne à me juger sur des choses qu'ils ignorent complètement mais la cohabitation risque d'être délicate. Quel malheur...