QU'EST-CE QUE L'ARRIVÉE DU DÔME A CHANGÉ DANS TA VIE ? + Pas grand chose. Je suis déjà isolé à Fort Bliss depuis plusieurs années. La seule différence c'est le calme qui règne en ville. Moins de passages, moins d'activités. Les gens tâchent de garder un semblant de normalité mais j'en vois souvent qui pète les plombs. Moi, je les observe, avec dépit. Se foutre dans des états pareil n'en vaut pas la peine. Je me sens juste un peu enfermé, sans être claustro', j'avais des projets, notamment une opportunité professionnelle, donc ça me fait un peu chier de me considérer en cage.
   QUELS SONT POUR TOI LES POINTS POSITIFS DE CE DÔME ? ET LES POINTS NÉGATIFS ? + Sincèrement, sans être un éternel pessimiste, j'ai du mal à énoncer des points positifs. Je suis assez conscient de ce que cet enfermement va impliquer à long terme. Faut être réaliste, à un moment ou à un autre, ça va commencer à se taper sur la gueule, à manquer de vivre et là ça va dégénérer. Je ne suis pas réellement inquiet, on peut dire que je sais me défendre. Concernant un réel point négatif, cette saloperie de dôme m'a fait rater un rendez-vous avec un agent pour me remettre dans le cercle de la boxe pro, alors ça, c'est un sacré point négatif oué. Sans être flippé par la situation, j'me pose pas mal de questions sur l'origine de ce machin, mais tant que ça n'attaque ni moi ni ma famille, je fais avec et j'ajuste mon rythme de vie.
   COMMENT IMAGINES-TU TON AVENIR DANS CETTE VILLE ? + Mon avenir n'est pas dans cette ville. Mon avenir est sur les rings, traversant les états-unis aux rythme des compétitions, des coups donnés et reçus. Bien sur je repasserais dans le coin pour voir mon neveu et ma sœur, mais clairement je ne compte pas m'installer ici. Je ne sais même pas si je compte vraiment m'installer quelque part à vrai dire. Je ne me suis jamais posé la question. Mais ce qui est sur, c'est que je n'imagine pas mon avenir autre qu'à nouveau sur un ring. Viendra le temps de la retraite, mais j'ai encore de belles années devant moi, vous pouvez en être sur. J'suis tenace en vrai, si vous ne l'aviez pas encore remarqué.

   15 CHOSES À SAVOIR SUR MOI 1+ Pratique la boxe en compétition depuis ses quinze ans. Ancien boxeur professionnel, il était très connu dans le milieu, en catégorie poids lourd. Il a été champion national quatre fois d'affilée. Mais sa carrière prend fin brutalement tandis qu'agressé par des concurrents jaloux, Will se défends mais se fait briser une main, le rendant inapte. Mis sur la touche depuis, il s'entraine chaque jour maintenant que sa main est rétablie, pour pouvoir, le plus tôt possible remonter sur le ring professionnel. La boxe, c'est tout sa vie. 2+ Bien qu'il tâche de se limiter, c'est un fumeur depuis un bail. Certes ce n'est pas un réel atout lorsqu'on est un sportif professionnel, mais il a toujours fait avec et ne se voit pas sans ses clopes. 3+ Possède de nombreuses marques sur tout son corps, que cela soit des cicatrices, brulures, comme des tatouages. 4+ A du mal à s'endormir sans la télé allumé, peu importe la chaine, juste pour la lumière et le son, il ne peut pas l'expliquer, mais ça lui vide la tête. 5+ C'est un grand buveur de bière et de whisky, probablement les seuls alcool qu'il apprécie, il est assez difficile. 6+ Possède un réel don avec les enfants, bien qu'il ne veuille pas l'admettre. Beaucoup prennent d'ailleurs souvent son neveu pour son fils, pourtant, il n'a pas lui même d'enfant. 7+ Son petit bijoux n'est autre que sa voiture, une Ford Mustang Shelby Cobra de 1967, bleu nuit, une vraie voiture de collection qu'il bricole de temps à autre, accompagné de musique. Il en prend grand soin. 8+ Bien qu'il est particulièrement honte de ce talent, Will est très doué en rodéo. Il faisait même quelques shows lorsqu'il était gosse. C'est notamment grâce à ce talent qu'il a obtenu un job au El Ranchito, le patron étant un vieil ami de feu son père. 9+ Du fait qu'il pratique les combats de rue, sans grandes règles, pour se faire un peu d'argent loin du radar du fisc, il n'est pas rare de le voir se pointer avec la gueule amochée. Un œil au beurre noir ou quelques plaies fraichement soignées. 10+ Bien qu'ils les cachent suffisamment bien, en sécurité dans le placard de sa chambre, Will possède un neuf millimètres et un fusil de chasse. Ce dernier hérité par son père, grand chasseur de son état. 11+ Bien qu'il ai dépassé le cap de la trentaine, il arbore encore un look nonchalant, à base de grand sweat, jeans plus ou moins abîmés et baskets. Bien qu'il sache aussi faire des efforts, la plupart du temps, son look, il s'en fiche carrément. Il s'habille souvent avec ce qu'il lui passe sous la main. 12+ Poussé par sa soeur, Will a renoué avec un de ses passe-temps de jeunesse, le chant. Il chantait pour lui, pour la famille, juste comme ça, son truc, ça restait la boxe. Pourtant, tout le monde a toujours dit qu'il avait un réel talent. Sa sœur lui avait tendu le piège de la soirée karaoké dans laquelle il s'est laissé entrainé. Il a conquis la salle et depuis, se produit de temps à autre, avec quelques potes, accompagné de sa guitare électrique. 13+ Il n'a jamais vraiment connu d'histoire d'amour. Seulement des relations charnelles plus ou moins récurrentes, plus ou moins suivies. 14+ La communication, ce n'est pas trop son truc. Il se trimballe un vieux téléphone portable, une antiquité aux yeux de la plupart des gens, mais plus discret et plus simple. Ce qui lui va trèèès bien. Ce n'est pas un très grand adepte de technologie. 15+ Extrêmement protecteur, il ne faut pas s'en prendre à ceux auxquels il tient. Il en devient réellement prêt à tout, voir particulièrement violent. Il s'est retrouvé en garde en vue un petit paquet de fois à cause d'excès de violence, toujours justifié cela dit, mais quand même.

PRÉNOM/PSEUDO + Wiise AGE + 22 ans FRÉQUENCE DE CONNEXION très souvent ! genre 6j/7 OÙ AVEZ-VOUS CONNU LE FORUM + le projet, je fais partie des prévenus SCENARIO OU PERSONNAGE INVENTÉ + Inventé ! Tout droit sorti de mon imagination huhu ! DERNIER PETIT MOT + C'est mon dernier mot, Jean Pierre.
   

Code:

<pris>charlie hunnam</pris> + william hilfiger

   

Tu n’es pas du genre à avoir eu l’enfance rêvée, les parents aimants, la petite maison familiale et les dimanches matin à l’église suivie d’un traditionnel repas élaboré. Ton enfance, c’était plutôt la discipline presque militaire de ton père, une mère absente, en retrait, une petite sœur chouchoutée et toi, le gamin turbulent, boxeur, un peu violent et adepte des conneries en tous genre. Malgré les nombreuses choses que tu détestais concernant feu ton père, tu dois aussi admettre qu’il t’a appris bon nombre de choses. Sur la vie, sur la façon de se comporter, sur comment se surpasser chaque jour, ne jamais abandonné. Il avait beau être dur, parfois froid et autoritaire, il avait une philosophie de vie intéressante que tu appliques aujourd’hui à chaque instant. Ne jamais abandonner, ne jamais s’avouer vaincu, toujours se relever, plus vite, plus fort, après n’importe quel échec. Tu as commencé les compétitions de boxe à tes quinze ans. C’était ta grande passion depuis tes dix ans et ton coach vantait tes mérites à ton père, expliquant que tu avais un réel potentiel et surtout, la rage de vaincre. Tu vivais dans un milieu particulièrement modeste, sans être pauvre. Tu voulais t’en sortir, tu rêvais de grandeur, de titre de champions, de voyages et de compétitions. Alors ton père a accepté et tu t’es lancé. Ta mère, évidemment, plus calme, n’était pas pour, mais elle savait aussi, qu’elle n’avait pas vraiment son mot à dire. Quand bien même, tu te souviens d’un soir, où vous en parliez, dans ta chambre avant que tu ailles dormir, tandis qu’elle soignait le méchant œil au beurre noir que t’avais imposé ton adversaire. Elle t’expliquait que même si elle n’approuvait pas, c’était ton choix, que tu étais assez grand pour savoir ce que tu voulais vraiment et que si c’était la boxe, elle l’accepterait.

Ton père ne t’enseignait pas la boxe à proprement parlé, il laissait cette discipline à ton coach, mais lui, tâchait de renforcer ton caractère, tes ambitions, ta rage de vaincre. Il t’a appris à tirer avec une arme à feu, pour contrôler ton impulsivité. Il t’a appris à chasser, à suivre une piste. Pleins de choses qui en soit, n’avaient aucun réel lien avec la boxe, mais qui t’ont permis de canaliser en partie tes pulsions violentes et ton esprit sauvage. Tu étais un ado qui cognait pour gagner sa croûte, alors forcément, tu avais besoin d’un à côté. L’avantage, c’est que tu n’étais pas emmerdé au lycée. Tout le monde se tenait à carreau. Les gens savaient, il faut dire que beaucoup des élèves venaient de Fort Bliss, car oui, c’est là que tu vivais, déjà à l’époque. Alors tu avais ta petite réputation. Mais bien sur, il y avait toujours les jaloux, ce qui pensait être mieux, plus forts, plus malins. Tu t’es battu un paquet de fois, ce qui t’a valu quelques exclusions temporaires, mais ton père comprenait. Il ne voulait pas que tu te laisses marcher sur les pieds, ce n’était pas digne d’un Hilfiger qu’il disait. Famille de teigneux, de bagarreur, depuis toujours. Ton père bossait dans le pétrole, peut être cliché, mais il faisait partie de ces ouvriers qui font couler l’or noir pour les plus riches. Tu es d’ailleurs allé bosser avec lui quelques été ou vacances scolaires. Le boulot faisait partie des plus difficiles au Texas, mais tu n’étais pas du genre à te laisser abattre. Tu avais de la force, de la ténacité et tu voulais gagner ta croûte pour te payer une bagnole et la liberté qui irait avec. Tu as toujours été très indépendant, très autonome. Tu n’étais pas du genre à dilapider le fric gagné pour un oui ou pour un non. Qui plus est, tu étais le protecteur de ta petite sœur. La jolie blonde avait un grand succès au lycée, alors que toi, tu faisais partie des rebelles, des bagarreurs, de ceux qu’on n’emmerde pas. Alors, de loin, tu veillais sur elle, la défendant si certains types se montraient un peu trop insistants. Concernant ta scolarité, tu n’es pas vraiment un bon élève, il faut dire que les études, ce n’est pas ton truc. Toi, tu veux bosser, tu veux gagner ton fric, mais surtout, tu veux percer dans le milieu de la boxe, ou petit à petit, tu gagnes du terrain au fil des compétitions. Ta musculature se dessine, tu grandis de plus en plus, ta barbe commence à pousser, tu deviens un homme, un vrai.

C’est à dix-neuf ans que tu gagnes ton premier gros titre. Champion du Texas, de ta catégorie. Tu te souviens encore de la ceinture que tu remportes et affiches fièrement dans ta chambre en rentrant, tu te souviens t’être bourré la gueule avec ton entraineur et ton père, avant d’aller fêter dignement ta victoire avec Molly, ta copine de l’époque. Tu bois déjà, tu fumes déjà beaucoup trop, mais tu t’en fou, tu es heureux et c’est tout ce qui comptes. T’es loin d’être considéré comme un petit gamin, tu t’imposes, tu muri, tu deviens adulte. Bien que tu aies encore ta bande de potes, ta bande de dégénérés avec qui tu traînes depuis le lycée et fait toutes sortes de conneries, weekend beuveries ou sorties chasses. Vous venez tous du même milieu, vous avez la même façon de penser et vision de la vie. Alors votre amitié traverse les années, sans aucune difficulté. Malgré la distance, les destins divers et les familles qui se construisent. Au fil des années, tu deviens de plus en plus célèbre, de plus en plus redoutables. Ton père ne peut te suivre partout, mais tu sais qu’il te soutient. Tu enchaines les compétitions, les titres, toujours plus prestigieux. Les sponsors se bousculent à ta porte et la fortune te souris. T’as souvent la gueule cassée, les cotes bleues et un sourire ensanglanté, mais tu t’en fou. Tu vis ta passion, tu vis à 200%.Mais le succès cultive la jalousie, l’envie, mais tu n’y prend pas garde, tu ne te méfie pas vraiment à cette époque, tu profites de ton rêve qui se réalise enfin.

Mais plus le succès est haut, plus la chute est longue et douloureuse. Tandis que tu viens de terminer la phase de qualification des championnats du monde, fêtant ta victoire avec tes potes du lycée, venu pour te soutenir, ton coach arrive et t’annonce la mauvaise nouvelle. Ton père, a eu un accident au boulot, tout une installation s’est effondrée à cause d’une erreur technique et plusieurs morts sont à déplorés, dont ton père. Tu te sens anéanti, plus bas que terre. Comme si autour de toi, en cet instant, le sol s’effondrait sous tes pieds. Tu avais beau avoir quelques différends avec ton père, il restait celui qui avait cru en toi, qui t’avais soutenu coûte que coûte depuis le départ. Alors tu fais une pause, abandonnes la phase deux des championnats du monde, perdant considérablement des points sans te faire éliminer et tu te rends à l’enterrement. Tu savais qu’il avait un métier dangereux, ton père, tu y as bossé toi aussi, tu savais, mais tu ne voulais pas l’admettre. Ta mère était telle un fantôme, se laissant mourir, tandis que ta petite sœur, ne pouvait retenir ta peine. Toi, tu restais droit, stoïque, la mine renfermée, tu ne voulais pas craquer, pas ici, pas devant tous ces gens rassemblés pour un dernier hommage. C’est le soir même, avec tes potes et beaucoup trop de whisky, que tu as tout lâché. Vous n’aviez pas honte les uns des autres, rien n’était tabou, rien n’était trop faible, trop femmellette. Vous étiez humains et conscients de vos faiblesses.

Mais tu ne pouvais abandonner, tu devais reprendre les championnats, honorer ton père et toute la foi qui l’avait mis en toi. Alors tu t’es battu, avec une rage jusqu’à lors inconnu. Même les arbitres étaient stupéfiaient. Tu n’avais jamais eu autant de rage, de violence. Tu étais clairement donné favori, tu allais gagner, tu devais gagner. Mais le soir après la demi-finale, rentrant tranquillement à ta chambre d’hôtel après avoir fêté dignement cette victoire avec ton coach et quelques autres participants devenus de bons amis, tu es tombé dans une embuscade. Ton adversaire au match du lendemain, bien entouré, qui t’attendais à l’extérieur de hôtel. Ces types t’on chopé, traîné dans une ruelle et s’en sont pris à toi. Tu t’es défendu, t’en a foutu un bon paquet chaos, jusqu’au moment où tout à dérapé. Tu t’es fait poignarder entre les cotes, avant de te faire foutre à terre et péter la main à coup de pied. En quelques instants, tu venais de tout perdre, ta place, le championnat, ta carrière et en plus de ça, tu te vidais de ton sang sur le bitume. Tu t’es réveillé le lendemain, à l’hôpital, la gueule bien amochée, les cotes entourées d’un bandage et la main dans du plâtre. C’était le début de ta descente aux enfers.

Ta petite sœur t’a dit de venir chez elle, te remettre de tes blessures, te vider la tête et voir un peu ton neveu. Pendant les premiers mois, tu étais extrêmement silencieux, tandis qu’une rage, une colère brûlante dévorait tout ton corps. Tu passais des heures dehors, tu te bourrais la gueule, tu fumais beaucoup trop, tu baisais beaucoup trop. T’étais comme un fantôme, une âme en peine qui errait sans trop savoir vers quoi et où se diriger. Tu n’avais pas de chez-toi, d’appartement, tu logeais principalement dans des hôtels de luxe, toujours à droite et à gauche. Tu avais suffisamment de fric pour vivre tranquillement pendant au moins deux, trois ans. Ta sœur, très inquiète a essayé de t’aider, étant infirmière, elle a essayé de te faire aller dans des groupes de soutiens, voir des psy, mais tu ne voulais rien entendre, tu étais au fond. Tu faisais simplement ta rééducation, avec une ténacité qui a surpris bon nombre de médecin, n’ayant jamais vu quelqu’un se remettre aussi vite. Mais il te fallut bien une bonne année avant de retrouver la totalité de tes moyens. Tu voulais reprendre la boxe, tu devais reprendre la boxe. Tu as commencé à t’entraîner, à faire en sorte de retrouver une condition physique, celle que tu avais perdu, noyé dans l’alcool de plus ou moins bonne qualité. Tu as assisté à la naissance de ton neveu, tandis que le père de ce dernier était porté absent, déserteur parti vivre à Los Angeles, pour soit disant un meilleur destin que celui d'assumer sa paternité. Tu t’es occupé du gamin comme si c’était le tien et a soutenu ta sœur du mieux que tu pouvais. La naissance de ce gamin t’a clairement redonné une raison de t’en sortir, de te battre, de redevenir quelqu’un de bien et plus l’épave que tu avais pu être. Tu t’es repris en main, t’es remis à t’entraîner dans le club de Fort Bliss, renouant avec quelques vieux contacts du lycée tout en sortant à nouveau avec tes potes. Tu étais de nouveau dans la course. Pas exactement dans le droit chemin, mais tu allais tâcher de t’en sortir.

T’as trouvé un petit job, grâce aux contacts de ton père. Ce n’était pas un job de rêve, mais ça payait les factures, avec des horaires pas trop chiant. Tu as formé à nouveau le groupe de musique que tu avais avec tes potes de lycée, vous vous êtes remis à faire les cons, malgré vos trentaines passées. Tu donnais tout à tes entraînements de boxe, aidant parfois les plus jeunes qui, passionnés, te reconnaissais sans problèmes. Ça te faisait toujours sourire de croiser des fans. Tu revenais de loin, mais tout ton public ne t’avait pas oublié. T’avais subi pas mal de critiques, de jugements, de regards en coin, mais tu t’en foutais. Le regard des autres ne t’a jamais atteint, encore une chose que t’avait apprit ton père. Mais derrière cette facette de reconversion, tu as encore quelques petits squelettes dans ton placard. Les combats de rue, dans la ville voisine de Fort Bliss, celle même où tu es allé au lycée. Tu as pu rentrer facilement dans ce milieu où ton nom a déchainé le public avide de sang de ce genre de combat. Les paris se sont enflammés et t’as foutu un bon paquet de mecs chaos. Invaincues, les poches pleines de billets et la gueule cassée. Ta sœur passe pas mal de temps à te soigner, sans poser de questions. Elle s’en doute, au fond d’elle, elle le sait, mais elle ne dit rien, parce qu’elle sait qu’elle ne peut rien faire, qu’elle ne peut pas te faire entendre raison. C’est du fric facile et aussi, un pied dans la compétition, en quelque sorte. Certes, ce n’est pas une fin en soit, tu le sais toi-même, tu sais que tu vaux mieux, que tu es capable de faire mieux. Ça viendra, tu es tenace, tu y arriveras.