Son histoire est relativement libre. Juste quelques points sont à suivre.
+ Il a été agressé, il y a un an. Pourquoi, ce qui s'est passé, à vous de décidé. Mais au lieu d'avoir peur, il a surtout été très en colère. Ce qui lui a valut plusieurs problèmes. Il a été alors obligé d'entrer dans un groupe de soutien, où se retrouve des personnes ayant subit une agression.
+ Malgré tout, sa colère ne s'est pas apaisé. Il suit des cours de Kick-boxing et en donne aussi à l'occasion. Mais cela ne l'empêche pas de prendre le moindre prétexte pour se jeter dans une bagarre.
SASKIA ASHCROFT + Pour commencer voici quelques extraits de ma fiche :
Elle s’était stoppé devant la porte, n’osant même pas y entrer. Elle regrettait déjà d’avoir dit oui à sa frère. Lui et ses idées stupides. Deux jours étaient passés depuis son agression, il était normal qu'elle ne veuille pas sortir. Pas pour Ethan qui l'avait envoyé dans ce groupe de soutien. Elle regardait les gens qui était déjà présent dans la salle. La plupart avec des cafés ou des biscuits en main. Ils discutaient, presque joyeusement. Comment pouvait-ils rire s’ils avaient vraiment vécue le même genre de chose qu’elle. Depuis Derek, elle ne se souvenait pas avoir rit. Non, elle n’était pas prête à entrer dedans. Elle s’apprêtait à faire demi-tour, lorsqu’une main se posa sur son épaule. Quelqu’un était derrière elle.
« Crois pas qu’ils rient parce qu’ils sont heureux. Ici, ils décompressent, tout simplement. Tu devrais essayer. » Elle tourna son regard vers l’homme qui venait de lui parler. Des yeux bleus, à couper le souffle, un sourire charmeur. Et voilà qu’elle était subjuguée de nouveau par un homme. Pourtant, au fond de son regard, elle avait l’impression d’y voir quelque chose de sombre. De perdu. Il passa devant elle et se stoppa devant la porte. D’un signe de tête, il lui intima de rentrer. Elle le suivit, à l’intérieur, sans réfléchir. Tout le monde commença à prendre place sur les chaises installer en rond, elle s’installa à côté de l’homme qui l’avait abordé dans le couloir. Elle avait peur qu’ils se mettent tous à la regarder, puisqu’elle était la petite dernière. Mais non, après tout, ils étaient tous passés par là et devaient comprendre. Ils commencèrent par tous se présenter, chacun à tour de rôle. Arriva le tour de l’homme à côté d’elle.
« Je suis Jonah, j’ai été agressé il y a un an. » Tout le monde c’était présenté comme ça. Bizarre de se présenter avec la date de son agression. Finalement, son tour arriva, tout les regards convergèrent vers elle. [colro=crimson]« Je suis Saskia. J’ai… »[/color] Elle n’arrivait même pas à dire le mot agression.
« C’était il y a deux jours. » On passa alors au suivant. Jonah posa de nouveau sa main sur épaule. Le reste de la réunion, elle n’ouvrit pas la bouche. Certains prirent la parole, parlant de leur combat au jour le jour. Au final, ils vivaient tous la même chose qu’elle. Cette peur qui ne la lâchait pas, qui la suivait comme son ombre. A la fin, certains se dirigèrent vers la sortie, tandis que d’autres se dirigeaient vers la table où café et gâteau les attendaient. Elle resta un instant sur sa chaise, ne sachant pas trop ce qu’elle voulait faire. Ce fut Jonah qui revint de nouveau vers elle, lui tendait un gobelet de café.
« Il est pas très bon, mais on est tous accroc à la caféine. » Elle aussi. Elle le remercia d’un signe de tête et porta le café à ses lèvres. Il avait raison, il n’était pas bon du tout. Presque aussi mauvais que celui du commissariat de police.
« On fait une belle brochette de dépressifs, hein ?! » Elle eut un petit rire, avant de se stopper subitement. Elle l’avait fait. Elle avait rit. Il posa de nouveau sa main sur son épaule.
« T’as le droit de rire. Ne laisses pas l’ordure qui t’as fait ça te briser totalement. Ne deviens pas comme moi. » Elle se tourna vers lui, osant pour la première fois lui parler.
« Tu ne m’as pas l’air si mal que ça. » Il pencha la tête sur le côté.
« Tu m’as pas vu dans mes mauvais moments. Je me suis mis au kick-boxing, ça aide. » « Je devrais peut-être essayer. » Après tout, ce n’était peut-être pas une mauvaise idée de taper sur quelque chose, en imaginant que c’était Derek.
« Je t’apprends si tu veux. » Elle tambourina à la porte, Jonah finit par lui ouvrir. Elle se figea alors. Il avait un œil au beurre noir, une coupure à la lèvre.
« Qu’est-ce qui t’es arrivé ? » Il se dirigea vers son canapé. Elle entra dans son appartement et referma la porte derrière elle.
« J’me suis battu. » « Tu quoi ? » Elle avait déjà ressentie ça, qu’il avait quelque chose de sombre en lui, d’autodestructeur.
« Je suis pas comme toi. Je réagis pas de la même manière. Si toi c’est ta peur qui a prit le dessus, moi c’est la colère. » Elle poussa un long soupir.
« T’as désinfecté ta lèvre au moins ? Elle a l’air enflé. » « Non. » « Où est ta trousse à pharmacie ? » « Dans la salle de bain. » Elle s’y dirigea et attrapa coton et désinfectant. Elle revint vers lui, posant ses fesses sur la table basse pour être face à lui. Elle entreprit de désinfecter sa coupure. Ils restèrent un instant silencieux. Elle n’osait même pas lever son regard vers lui, alors qu’elle sentait le sien sur elle.
« Pourquoi t’es venue ? Alors que je t’ai envoyé bouler au téléphone. » Elle posa le coton qu’elle tenait pour le regarder. Quand il n'était pas venue à la dernière réunion, elle l'avait appelé. Et il l'avait royalement envoyé balader. Pourtant, elle était là.
« T’es pas au courant que je suis têtue comme fille ? » Il lui rendit son sourire avant de subitement l’attirer vers lui pour l’embrasser. Pendant un quart de secondes, elle ne réagit pas. Puis elle finit par lui rendre son baiser et par passer ses bras autour de son cou. Et lorsqu’il l’attira dans le canapé, elle se laissa faire. (…) Elle se précipita dans le salon pour attraper son téléphone avant qu’il ne réveille Jonah Ils avaient finis par gagner le lit de Jonah. C’était déjà le matin et elle ne savait déjà plus ce qu’elle devait faire. Elle réussit finalement à trouver son téléphone, qui avait fini entre deux coussins sur le canapé. C’était Ethan qui l’appelait. Elle rejeta l’appel. Pas la peine de lui laisser se rendre compte de quelques chose. D'autant qu'elle ne saurait exactement expliquée ce qui l'attirait chez Jonah. Il était tout sauf un prince charmant. C'était peut-être ça d'ailleurs. Il était aussi abimée qu’elle. D’un autre côté, elle ne savait même pas si cette nuit avait une réelle signification. C’était sans doute juste une nuit comme ça. Elle prit une profonde inspiration. Elle faisait n’importe quoi. Il lui restait alors plus qu’une chose à faire, partir en douce.
« T’es déjà debout. » Trop tard. Il ne lui restait plus qu’à affronter.
« Je voulais rentrer chez moi avant d’aller au travail. » Un jolie mensonge. Elle lâcha un soupir.
« Écoutes pour cette nuit… » « Je sais, c’était une erreur. » Voilà qui faisait mal, quand même.
« Ouais, t’as raison. » mumura-t-elle, d’une voix neutre.
« On se voit à la réunion, hein ?! » Elle quitta alors l’appartement, le plus rapidement possible.
Pour résumé, ils se sont donc rencontrés lors des réunions pour les personnes victimes d'agressions. Dés le départ, elle s'est sentie attiré par lui. Il est un bad boy, un garçon brisé, pourtant, elle se sent mieux auprès de lui, sans qu'elle ne mette vraiment la main sur la raison. Ou peut-être tout simplement parce qu'il la comprend, sans la juger. Leur nuit semblait presque inévitable. Et même si elle refuse de le dire, qu'il la repousse lui fait plus mal qu'elle ne le croyait. Lui, s'il la repousser, c'était surtout parce qu'il se savait incapable de lui apporter ce dont elle a besoin. Il se pense égoïste et pense être la pire chose qui pourrait arriver à la jeune femme.