Il était une fois...
in three words i can sum up everything i've learned about life: it goes on.
« LIV ! Dépêches-toi, on va encore être en retard. » J’attendais sur le pas de la porte ma petite sœur. Nous devions nous rendre à l’école tous les deux et celle-ci traînait à se préparer, comme à son habitude. J’attendais dans l’entrée, les bras croisés et les yeux levés vers les escaliers d’où ma sœur devrait descendre d’une minute à l’autre.
« Oh c’est bon Aaron, j’arrive. On a encore le temps. » Je poussais un soupir alors que ma sœur descendait tranquillement les escaliers. Elle arrivait enfin vers moi dans l’entrée et affichait un petit sourire en coin.
« Tu as mis tout ce temps pour simplement ressembler à ça ? Franchement je ne comprendrais vraiment jamais les femmes je crois. » Je roulais des yeux tout en ouvrant la porte d’entrée. J’adorais ma petite sœur bien évidemment, mais j’adorais la taquiner. Je dirais même que c’était mon passe-temps favori. Elle aussi ne manquait pas une occasion de le faire. En même temps ça fait un peu partie du caractère de la famille Kensington.
« T’en fais pas Aaron, ça ne va pas aller en s’arrangeant. Les filles c’est compliqué, c’est bien connu ! Je te conseille de ne même plus essayer à nous comprendre. » Elle posait sa main sur mon épaule tout en me laissant un petit sourire en coin. Comme tous les jours on se rendait à l’école à pied, en même temps ce n’était pas bien loin.
« Ouais t’as sans doute raison. Mais dis-moi c’est qui que tu vas draguer aujourd’hui pour avoir pris autant de temps à te faire belle ? » Liv laissa échapper un petit rire avant de me répondre. De mon côté je ne voyais pas vraiment ce qu’il y avait de drôle. J’étais très sérieux en lui posant cette question.
« Quand je dis que tu ne comprends vraiment rien aux femmes… » Ma sœur n’ajouta rien et je fronçais les sourcils. Je voulais bien que je ne comprenais pas grand-chose aux femmes, mais le silence de ma sœur me paraissait plutôt suspect. Au fond je devais certainement avoir raison, elle essayait d’impressionner quelqu’un. Je sais bien que les femmes sont compliquées et avec le temps je m’en rendrais encore plus compte, mais j’ai tout de même une petite sœur que je connais par cœur. Elle ne pouvait pas me cacher quelque chose comme ça.
« Allez Liv, arrêtes de mentir maintenant. Tu veux impressionner quelqu’un dans ton école, ça se voit comme le nez au milieu de la figure. » Je vis ma sœur légèrement rougir et je laissais échapper un petit rire.
« Oh c’est bon Aaron. Je peux encore faire ce que je veux ou bien ? » J’haussais des épaules tout en continuant mon chemin. J’étais tout fier d’avoir vu juste en réalité et je n’hésitais pas à le montrer. Mais je finis tout de même par me tourner vers ma petite sœur pour lui dire avec un immense sourire.
« Bon si ça peut te rassurer, je te trouve vraiment très jolie aujourd’hui et je ne doute pas une seconde que tu feras des ravages. Mais fais attention à toi quand même. Et je veux avoir mon mot à dire sur tous les hommes qui tournent autour de toi ! » C’était comme ça dans la famille Kensington. Liv et moi on s’entend à merveille. Depuis toujours je me montre très protecteur envers elle. Je ne supporterais pas que quelqu’un lui fasse du mal. Alors je lui demande toujours de faire bien attention à elle et je surveille de près tous les hommes qui pourraient tourner autour d’elle.
« Allez Aaron, tu n’arrêtes pas de dire que tu peux avoir toutes les filles du lycée, mais je suis persuadé qu’il y en a une que tu ne voudrais jamais avoir. » J’étais au lycée à présent et je traînais dans la cour du lycée avec une bande de copains. Depuis que j’étais au lycée, j’étais devenu populaire et je n’hésitais pas à utiliser ça afin de pouvoir obtenir toutes les filles que je voulais en un simple claquement de doigts. Mais depuis quelques temps, mes potes s’amusaient à dire qu’il y aurait bien une fille qui finirait par me résister ou une fille que je ne voudrais pas approcher.
« Je t’écoute Parker, dis-moi quelle fille je ne voudrais pas approcher. » Mon pote croisa ses bras et me fit un signe de tête en direction d’une fille qui était installée tranquillement à sa table et semblait concentrée sur un livre.
« La petite Roxanne, l’intello de l’école ! Je suis persuadé que tu n’arriverais pas à tenir une relation avec cette fille. » En réalité, Roxanne était une fille vraiment très jolie, elle n’avait vraiment rien à envier à qui que ce soit. Le seul problème c’est qu’elle était une intello et que ça ne correspondait pas vraiment à mon style de sortir avec une fille de ce genre-là. A l’époque on pouvait bien dire que j’étais un abruti fini et que je ne comprenais vraiment rien aux femmes, comme me l’avait dit ma sœur à maintes reprises.
« Très bien, je lance le pari que je resterais en couple avec cette fille pour en tout cas trois mois et surtout que j’arriverais à la mettre dans mon lit. » Parker me tapa dans la main tout en rigolant.
« Très bien marché conclu. Je me réjouis de voir ce que ça va donner. Tu peux déjà aller lui dire bonjour. » Il me regardait toujours avec un air de défi et je rigolais tout en lui faisant une petite tape pour l’épaule. C’était clair que j’allais lui parler, ça ne me faisait pas peur et j’étais même prêt à relever ce défi haut la main.
« Tu peux déjà préparer tes 100 balles Parker, parce que je vais le réussir ce pari, sans aucun problème. » J’arrivais vers Roxanne de ma démarche assurée.
« Tu sais que tu me plais Roxanne… » Mes paroles sortaient naturellement, je n’avais même pas besoin d’y réfléchir. De toute façon depuis le temps que je draguais des filles, tout devenait très facile.
« Qu’est-ce que tu lis ? » Je me penchais légèrement pour découvrir le livre qu’elle avait sous les yeux. Evidemment il s’agissait de livre de cours.
« Un livre de droit. Droit pénal. » Je ne saurais dire si c’était depuis ce jour-là que j’avais commencé à m’intéresser au droit et qui m’avait mené à devenir avocat plus tard. Peut-être bien, mais quoi qu’il en soit pour le moment tout ce qui m’intéressait c’était Roxanne et ce fameux pari. Je l’invitais ensuite au bal de l’hiver, persuadé qu’elle allait me répondre oui. Mais celle-ci me répondit qu’elle allait y réfléchir. Ce n’était certainement pas une fille facile, pas une fille comme toutes celles que j’avais l’habitude de draguer. Et au fond j’étais entrain de me dire que ça me plaisait. Roxanne était loin d’être une fille affreuse. Bien au contraire. Je dirais même que c’est la plus jolie fille que j’ai pu draguer depuis que je suis ici, mais elle était aussi celle que j’aurais le plus de peine à avoir évidemment. Mais je savais qu’elle finirait par craquer un jour ou l’autre. Je ne comptais certainement pas baisser les bras aussi facilement.
« Franchement Aaron, je ne sais pas ce que tu fais exactement avec Roxanne, mais il faut arrêter de te foutre d’elle. » J’étais tranquillement installé dans le salon en compagnie de ma petite sœur, c’était dimanche et on passait un moment entre frère et sœur. Mais évidemment Liv avait ressenti immédiatement le besoin de me faire la morale sur mon histoire avec Roxy. Elle avait certainement dû entendre à plusieurs reprises des conversations avec mes potes et avait donc bien compris que mon histoire avec cette fille n’était pas aussi sérieuse que je ne le prétendais.
« Je ne me fous pas du tout d’elle Liv, je ne vois pas de quoi tu parles. » J’essayais d’abord de jouer la carte de l’ignorance tout en sachant pertinemment que ma sœur n’allait pas lâcher l’affaire aussi facilement.
« C’est bon Aaron, ça ne sert à rien d’essayer de me mentir, je sais très bien que tu sors avec Roxanne uniquement à cause d’un pari. Ca fait bientôt deux ans maintenant que tu es avec cette fille, tu n’as pas encore gagné le pari ? Tu vas lui briser le cœur quand tu vas rompre avec elle et qu’elle apprendra que c’est uniquement pour un pari. » Je savais que ma sœur avait tout à fait raison. Mais dans l’histoire il y avait quelque chose qu’elle ne savait pas. Que personne ne savait en fait. Depuis que j’étais avec Roxanne, je devais avouer que j’avais bien changé et surtout j’étais tombé amoureux. J’étais réellement amoureux de cette fille et à présent je regrettais toute cette histoire de pari. Je savais que j’avais totalement merdé dans l’histoire.
« J’ai totalement merdé Liv… » J’enfouissais ma tête dans mes mains tout en soupirant. Ma sœur fronça les sourcils et s’approcha de moi.
« Comment ça ? » Je relevais doucement mon visage et regardais ma sœur droit dans les yeux. J’étais vraiment un parfait abruti.
« Je suis un abruti Liv. Je suis tombé fou amoureux de cette fille, elle est parfaite, exactement le genre de filles avec qui je pourrais faire ma vie. Elle sait me fait rire, elle est loin d’être une idiote. Elle m’écoute quand ça ne va pas. Elle est parfaite. Et j’ai tout merdé en faisant ce pari stupide. Evidemment que j’ai gagné ce pari débile, mais je n’ai plus envie d’arrêter cette histoire. Je ne sais plus quoi faire. » Liv parut étonnée par ma réponse, apparemment elle ne s’attendait vraiment pas à ce que je sois vraiment tombé amoureux de cette fille. Moi non plus je ne m’attendais pas du tout à ça et pourtant j’étais bien tombé amoureux de Roxy.
« Ok Aaron, je ne m’attendais pas du tout à ça. C’est… C’est effectivement la merde. Mais pourquoi tu n’essayes pas de lui dire la vérité. Que c’était un pari, mais qu’aujourd’hui tu es vraiment amoureux d’elle. » Ma réaction fut immédiate, je ne me suis pas vraiment contrôlé sur ce coup et je m’emportais légèrement.
« NON ! Je ne peux pas lui dire, dès qu’elle saura pour le pari c’est certain qu’elle me quittera ! » J’étais vraiment fichu…
« Je ne sais pas Aaron, c’est comme tu le sens. Mais à mon avis si tu ne lui dis rien elle finira forcément par le savoir un jour ou l’autre. Tous tes potes sont au courant il y en a bien un qui finira par faire une connerie et tout avouer ! C’est vraiment toi qui sait, mais je pense que tu ferais mieux de lui dire la vérité toi avant qu’elle ne l’apprenne par quelqu’un d’autre. »Cette fois-ci ma décision était prise, il était temps pour moi d’avouer toute la vérité à Roxanne. La discussion avec ma sœur m’avait fait vraiment réaliser qu’il était temps pour moi d’arrêter de jouer avec elle. Il est évident que je suis tombé fou amoureux de cette fille et que je ne pourrais donc pas me passer d’elle. Si je ne lui disais pas la vérité maintenant, elle finirait forcément par l’apprendre de quelqu’un d’autre et je ne pourrais donc plus la retenir. Je savais bien que lui avouer la vérité allait également la faire fuir, mais peut-être qu’elle acceptera de me pardonner après coup ? Qui sait ? Je retrouvais donc Roxy quelques minutes plus tard et m’apprêtais à lui dire toute la vérité, sans attendre une seule seconde de plus. Mais celle-ci me lança un regard noir dès mon arrivée.
« Dégages Aaron, je ne veux plus te voir ! » Surpris, je fronçais les sourcils tout en m’approchant encore un peu plus d’elle. Elle semblait vraiment hors d’elle et je ne comprenais vraiment pas pourquoi. Ou plutôt je m’en doutais, mais j’espérais avoir tort.
« Comment ça tu ne veux plus me voir ? Qu’est-ce qu’il se passe Roxy ? » Elle continuait de me lancer ce même regard noir qui me donnait presque les frissons dans le dos. Cette fois-ci c’était fini, elle ne voulait plus rien savoir. Je le sentais.
« Ne fais pas comme si tu ne savais pas de quoi je veux te parler Aaron ! Je t’ai entendu parler avec tes potes tout à l’heure. Je t’ai entendu parler de ce fameux pari. » Un silence s’installa entre nous. Elle savait tout, cette fois-ci c’était sûr. Je me sentais vraiment mal, j’avais fait une sacrée connerie, j’en étais bien conscient et je m’en voulais. Mais plus de retour en arrière possible. Je me grattais l’arrière du crâne, ne sachant plus vraiment ce qu’il fallait répondre.
« Je… Je suis désolé Roxy, je voulais t’en parler, je voulais te dire toute la vérité aujourd’hui, je t’assure. » Elle laissa échapper un petit rire jaune.
« Tu avais deux ans. Deux longues années pour m’avouer la vérité. Tu me dégoûtes Aaron. Je pensais vraiment que tu étais différent de tes potes. Mais je me trompais sur toute la ligne. » Elle commença à s’éloigner, apparemment pour elle la conversation était terminée, mais je ne voulais pas la laisser partir comme ça. Il fallait qu’elle sache que je l’aime, que j’ai changé.
« Roxanne, attends. Laisse-moi t’expliquer ! » Mais elle ne prit même pas la peine de se retourner. Elle continua son chemin tout en me répondant.
« Je n’ai plus envie de t’écouter Aaron. C’est fini. » Ce sont les derniers mots que j’entendis de sa part. Tout était terminé. Deux ans de relation qui se terminait pour une raison aussi idiote. En même temps c’était entièrement ma faute, jamais je n’aurais dû faire ce pari au départ ou alors j’aurais dû dire la vérité à Roxanne directement et essayer d’obtenir son pardon pour qu’on puisse former un beau couple. Quel abruti je pouvais être parfois. Je la regardais s’éloigner, je n’allais certainement jamais la revoir. Elle était pourtant la femme de ma vie, exactement le genre de filles qui me correspondent. J’avais vraiment merdé sur ce coup-là. Je finis par faire demi-tour et rentrer chez moi les mains dans les poches et le visage triste.
Je passais une soirée tout à fait banale pour le moment. Avec quelques potes nous nous étions retrouvés dans le bar de la ville et nous buvions tranquillement une bière tous ensemble. Jusque-là rien de bien particulier. Le temps avait passé et j’étais devenu avocat, j’avais à présent 31 ans et j’essayais au mieux d’oublier Roxanne. C’était difficile, très difficile. Même après toutes ces années, elle restait dans mes pensées. Roxy avait quitté la ville peu de temps après notre séparation et je n’avais plus du tout eu de nouvelles de sa part. J’avais donc continué mon petit train de vie, en essayant de trouver une autre femme parfaite. Mais personne ne s’était vraiment montré à l’horizon. Pour moi aucune fille ne pouvait égaler Roxanne Hamilton. Jusqu’à ce jour ! J’avais remarqué une jolie brune au coin du bar et j’avais passé une bonne partie de la soirée à l’observer, me demandant quand est-ce que je me déciderais à me jeter à l’eau et à l’accoster. L’occasion me fut donnée dans la soirée lorsque je remarquais un homme qui était un peu trop entreprenant avec elle et semblait la déranger. La voyant le repousser à plusieurs reprises, je décidais d’agir immédiatement. M’excusant auprès de mes amis, je me dirigeais vers elle rapidement. Je glissais un bras autour de sa taille et repoussais d’un simple geste cet homme qui ne voulait toujours pas la lâcher.
« Il y a un problème ? » Je gardais mon regard fixé sur cet homme qui affichait un petit sourire en coin.
« Non, je discutais juste avec la demoiselle. Si tu veux bien nous laisser ! » La demoiselle en question n’avait toujours rien prononcé. Elle regardait la scène alors que ma main restait toujours autour de sa taille.
« La demoiselle en question, c’est ma petite amie. Alors à moins que tu ne veuilles te prendre un poing dans la figure, je te conseille de déguerpir, tout de suite ! » Je faisais de mon mieux pour avoir l’air imposant et fini par retirer mon bras autour de la taille de cette jeune fille dès que l’homme fut parti. Je tournais mon regard vers la demoiselle, elle affichait un petit sourire.
« Merci. Je pensais qu’il n’allait jamais me laisser tranquille. » Oui j’avais bien remarqué qu’il n’était pas prêt à la laisser tranquille et je ne supportais pas vraiment les hommes un peu trop insistants.
« Aucun problème, ça m’a fait plaisir. Est-ce que je peux vous offrir un verre ? » Elle accepta avec un immense sourire et je pris place à côté d’elle. Elle était vraiment très charmante comme fille et au fil de la soirée j’apprenais à faire sa connaissance. Elle s’appelait Cece, c’était la première chose que j’avais apprise sur elle.
« Je vais devoir te laisser malheureusement, mes potes commencent à s’impatienter et je leur avais promis une soirée avec eux. C’est déjà plutôt raté. Mais j’aimerais beaucoup te revoir, très rapidement. On pourrait aller boire un verre tous les deux durant la semaine prochaine ? Et promis cette fois-ci je n’aurais pas besoin d’interrompre notre conversation. » Un sourire s’étira sur le coin de mes lèvres, je la regardais droit dans les yeux et remarquais qu’elle semblait tout aussi ravie que moi à l’idée de pouvoir me revoir.
« Avec grand plaisir Aaron. Voici mon numéro, appelle-moi dès que tu as un moment. » Elle me donna son numéro de téléphone que je m’empressais d’entrer dans mon portable. Je lui souhaitais ensuite une bonne suite de soirée et retournais auprès de mes potes, avec toujours ce même sourire accroché sur mes lèvres. Cette fille était vraiment parfaite.
Je nageais en plein bonheur. Cela faisait maintenant quelques mois que Cece et moi avions décidé d’officialiser notre relation. Nous nous étions revus plusieurs fois après notre fameuse rencontre dans ce bar et je devais bien avouer que j’étais totalement tombé sous le charme de cette fille. Elle était exactement le genre de filles que j’aime et qui pourrait tout à fait me faire oublier Roxanne. Ma sœur avait été super contente d’apprendre la nouvelle, elle qui espérait toujours que j’arrive à me trouver quelqu’une, cette fois-ci c’était bon.
« Cece, tu sais que t’es vraiment parfaite aujourd’hui ? » Installé dans le salon, je regardais la télévision et fut attiré par les magnifiques fesses de ma petite amie qui passèrent près de moi dans un jean qui les mettait parfaitement bien en valeur. Elle était vraiment sublime.
« Seulement aujourd’hui ? Bah merci. » Je laissais échapper un petit rire alors qu’elle venait de s’arrêter sur son chemin et qu’elle avait tourné son regard vers moi. Elle était vraiment parfaite, c’était incroyable. Je me levais légèrement du canapé pour pouvoir attraper les mains de ma petite amie et l’attirer tout contre moi sur le canapé.
« Mais non, tu sais bien que tu es toujours parfaite ma chérie. » Je déposais un baiser sur ses lèvres et remis ensuite une mèche de cheveux derrière son oreille.
« Qu’est-ce qu’il se passe Aaron ? Tu es d’humeur à faire pleins de compliments ? » J’enfouis mon visage dans son cou et déposais plusieurs baisers qui la firent rigoler.
« Je n’ai pas le droit de faire des compliments à la femme la plus extraordinaire ? » Cece continuait de rigoler sous mes nombreux baisers.
« Oui évidemment, merci Aaron. » J’arrêtais de lui faire des baisers dans le cou et levais mon regard vers elle. Son regard se plongea dans le mien et je me laissais envoûter par ses magnifiques yeux.
« Je t’aime Cece. » C’était la première fois que je le disais, pour le moment aucun de nous deux n’avait osé prononcer ces mots. En même temps ce n’est pas le genre de choses que l’on dit au départ d’une relation. Mais j’avais fini par les dire, parce que je le pensais vraiment. J’étais amoureux de cette fille et grâce à elle, j’avais réussi à oublier Roxanne et j’étais vraiment bien. Un silence s’installa et Cece me regardait droit dans les yeux. Elle semblait étonnée par ce que je venais de lui dire, c’était tellement inattendu en même temps, je pensais bien que ça pouvait la surprendre. Un sourire finit par s’étirer sur le visage de Cece qui s’approcha de moi pour déposer un baiser sur mes lèvres.
« Moi aussi je t’aime Aaron ! » Elle l’avait dit elle aussi. C’est vrai que de prononcer ces quelques mots ça peut faire peur. On ne sait jamais comment l’autre va réagir, on ne sait jamais ce qu’il va en penser. Mais lorsque l’autre les dit en retour, c’est tout simplement merveilleux. J’embrassais à nouveau Cece et la laissais ensuite s’asseoir comme il faut sur le canapé à côté de moi.
« Finalement je suis bien content que ce mec soit venu t’embêter dans ce bar quand on s’est rencontré. Grâce à lui j’ai la chance d’être heureux aujourd’hui. » Oui il fallait quand même avouer que c’était grâce à cet abruti que j’avais pu rencontrer Cece et je crois que si je le recroisais aujourd’hui dans les rues de Fort Bliss, je lui dirais merci d’être un parfait idiot.